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Les nutriments pour les articulations : cartilage, tendons, ligaments, os

Collagène I, II, III

Le collagène est la protéine la plus abondante dans le corps humain et chez les mammifères. Il forme des fibres dans la matrice extracellulaire accordant forme et propriétés mécaniques aux tissus. Il existe 28 types de collagène dans notre corps, dont les 3 premiers sont les plus abondants. Celui de type I est principalement présent dans les tendons, la peau, la paroi des vaisseaux sanguins, la cornée, la partie organique des os et des dents, autour des fibres musculaires et il joue un rôle important pour la réparation des tissus. Le collagène de type II représente 50% des protéines de notre cartilage et est présent dans l’œil (l’humeur vitrée). Celui de type III est présent également dans la paroi des vaisseaux sanguins, la peau, les intestins et l’utérus. Il est moins robuste que le collagène de type I, mais les deux sont souvent combinés dans ces tissus.

L’efficacité des peptides de collagène a été soulignée en cas d’arthrose. Les scores WOMACet VAS2, ont baissés, démontrant concrètement une réduction de la douleur, de la raideur de l’articulation et une amélioration des capacités motrices. Cela mène à une meilleure qualité de vie des patients dans leurs activités quotidiennes. 3–5

Les peptides de collagène de type II permettent de diminuer l’arthrite rhumatoïde, maladie inflammatoire lors de laquelle le système immunitaire attaque les articulations, notamment à cause de la présence de collagène. Lors de la prise orale de collagène de type II natif, les cellules immunitaires s’y habituent et la présence de collagène dans le corps redevient normale (tolérance orale). Une étude clinique en double aveugle impliquant 60 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde grave et active, documente une diminution du nombre d’articulations gonflées et tendres chez les sujets nourris au collagène de type II de poulet pendant 3 mois, mais pas chez ceux qui ont reçu un placebo. Une rémission totale de la maladie a même été constatée chez 4 patients.6,7

Pour les personnes expérimentant occasionnellement des douleurs lors de pratiques sportives ou de mobilité quotidienne, les peptides de collagène améliorent les capacités d’extension de l’articulation (par exemple du genou), réduisent la douleur et augmentent le temps d’exercice avant inconfort.8 La consommation de peptides de collagène permet aussi de renforcer la stabilité des articulations et de diminuer le risque de blessure à répétition.9 Chez les personnes sportives, les performances sont également améliorées.

Les bénéfices des hydrolysats de collagène se retrouvent aussi dans des cas d’ostéoporose, diminuant la présence de marqueurs de décomposition osseuse et augmentant la densité minérale ainsi que les marqueurs de régénération de l’os.10–12

Pour en savoir plus sur les bienfaits du collagène et le fonctionnement du collagène

Lysine, Thréonine

La lysine et la thréonine sont des acides aminés essentiels, c’est-à-dire que notre corps ne peut pas les fabriquer et qu’on doit donc les apporter par notre nutrition.

La lysine augmente l’absorption du calcium dans les intestins et limite son évacuation par les urines, ce qui permet de maintenir la bonne santé des os. Elle favorise également la bonne santé des vaisseaux sanguins et de leurs muscles lisses et limite les dépôts de calcium dans les vaisseaux en favorisant le cheminement du calcium des vaisseaux vers les os.13,14

De plus, la lysine est un des acides aminés nécessaires pour la synthèse puis pour la bonne fonction et structure du collagène car elle acquière de nombreuses modifications enzymatiques (modifications post-translationnelles) et notamment celles permettant les liens dans et entre les chaines de collagène.15 La lysine inhibe aussi les MPP (matrix métalloprotéases), ces enzymes responsables de la dégradation du collagène.16 

Ces propriétés font de la lysine un allié de choix pour la guérison de blessures, par exemple de la peau. Pour la cicatrisation osseuse, la lysine permet également d’accélérer la guérison de 2 semaines : elle va activer les ostéoblastes qui assurent la formation osseuse, augmenter la teneur en calcium et en collagène, favoriser la vascularisation et stimuler la sécrétion de facteurs de croissance et d’insuline (entrée du glucose dans les cellules).17,18

La thréonine est également un acide aminé essentiel amené par la nutrition. Elle est très importante pour la bonne structure de nos tissus, car elle est le précurseur le glycine, acide aminé principal du collagène. De plus, la thréonine incorporée dans le collagène joue un rôle important pour la stabilité de celui-ci et les liens inter-chaines. La thréonine est également présente dans les fibres d’élastine. 19,20

Pour en savoir plus sur ces acides aminés

Sulfates de glucosamine et de chondroïtine

La glucosamine est un monosaccharide naturellement présent dans notre corps. Elle est le précurseur de plusieurs glycosaminoglycanes tels que l’acide hyaluronique, la chondroïtine ou le sulfate de kératane qui composent des agrécanes, constituants très importants de la matrice extracellulaire. La chondroïtine est le glycosaminoglycane le plus abondant dans nos cartilages. Elle permet de retenir l’eau dans le tissu et donc de maintenir sa pression osmotique, son élasticité et sa flexibilité.

Les bienfaits de la prise de sulfates de glucosamine et de chondroïtine pour l’arthrose ont été étudiés et débattus depuis longtemps à cause de l’irrégularité des résultats et d’un effet placébo parfois élevé. Néanmoins, la plupart des groupes se mettent maintenant d’accord sur l’utilité de ces suppléments et leur sûreté, car ils sont souvent mieux tolérés que certains anti-inflammatoires.21 L’étude GAIT22 en 2006 a montré sur 1583 patients que la prise de glucosamine et de chondroïtine associées permettait de diminuer la douleur quotidienne (score OARSI-OMERACT)23 des personnes souffrant d’arthrose modérée ou sévère. D’autres études ont souligné que la combinaison de glucosamine et de chondroïtine pouvait réduire la douleur de la même façon que la prise d’un analgésique narcotique (2x 50mg de Tramadol)24 ou d’un anti-inflammatoire non stéroïdien inhibant COX2 (Célécoxib)25, et augmenter la mobilité de l’articulation (temporo-mandibulaire ou genou). Cette combinaison a été associée à une amélioration du score de Lequesne26, démontrant un meilleur fonctionnement de l’articulation handicapante, et du score WOMAC1, soulignant une diminution de la douleur lors de la vie quotidienne. Elle permettrait de plus de réduire le gonflement, l’effusion et la raideur de l’articulation lorsque l’arthrose n’est pas trop avancée.27–31 En limitant l’avancement de la maladie et ses symptômes sur le long terme, la prise de chondroïtine et de glucosamine permet de diminuer les risques de remplacement total d’une articulation.32 L’amélioration des symptômes peut être d’autant plus efficace lorsque la glucosamine et la chondroïtine sont associées à une source de flavonoïdes,31 par exemple le cynorrhodon.

Pour en savoir plus sur la chondroïtine et la glucosamine

Acide hyaluronique (sous forme de sel sodique : hyaluronate de sodium)

L’acide hyaluronique est un des composants majeurs dans la matrice extracellulaire. Il se combine avec les sulfates de chondroïtine et de kératane, et s’entremêle avec les fibres de collagène. Il possède une excellente viscoélasticité et de hautes capacités de rétention d’eau, lui permettant de lubrifier, d’absorber les chocs, de réguler l’équilibre hydrique et de stabiliser la structure de l’articulation.33

Il protège également contre l’inflammation et contre le stress oxydatif. Sa prise entraine une diminution de la production d’oxyde nitrique et de radicaux libres et augmente la synthèse d’antioxydants, diminuant le stress oxydatif. 33,34 Elle mitige également la production de médiateurs pro-inflammatoires, comme les cytokines, la bradykinine et la prostaglandine, permettant de limiter la sur-inflammation. 33 De plus, en interagissant avec les terminaisons nerveuses (qui deviennent moins sensibles et transmettent donc moins la douleur), l’acide hyaluronique possède également des propriétés analgésiques.35

Les bienfaits de l’acide hyaluronique ont été constatés sur les articulations de manière générale. Il augmente la mobilité et les fonctions de l’articulation, diminue sa raideur ainsi que la douleur. De plus, il augmente la synthèse endogène de protéoglycanes, de collagène et d’acide hyaluronique par les synoviocytes et les chondrocytes, augmentant la régénération du cartilage. Il inhibe également les ostéoclastes, qui résorbent l’os sous-chondral et affaiblissent l’articulation. Il va aussi entraîner une augmentation de la densité et de la vitalité des chondrocytes, cellules du cartilage qui produisent les molécules nécessaires à un cartilage sain et fonctionnel. La prolifération des fibroblastes et des kératinocytes, ainsi que la synthèse de fibres de collagène seront aussi augmentées. Les propriétés de l’acide hyaluronique sont donc très importantes pour la cicatrisation.

Dans le cas de l’arthrose, les niveaux d’inflammation et d’oxydation sont élevés, ce qui augmente la mort cellulaire et endommage le cartilage, les os et le liquide synovial. La prise d’acide hyaluronique permet de restaurer les propriétés du liquide synovial et le métabolisme des cellules articulaires. Plusieurs études ont souligné que l’augmentation de la quantité d’acide hyaluronique dans l’articulation entraînait l’amélioration des fonctions de l’articulation, et la diminution de la douleur et de la raideur. Cela se traduit par une réduction des scores VAS, WOMAC et de Lequesne, soulignant une amélioration et un ralentissement de la progression de la maladie.33,36–38

Pour en savoir plus sur l’acide hyaluronique

Méthyl-sulfonyl-méthane (MSM)

Grâce à sa composition soufrée, le MSM est un agent contre l’inflammation et le stress oxydatif. Il va par exemple désensibiliser le système immunitaire, diminuer les cytokines inflammatoires et inhiber la vasodilatation lors d’une inflammation chronique. Il possède un fort pouvoir antioxydant, notamment en stimulant les enzymes réductrices et en inhibant certains processus cellulaires impliqués dans la génération de radicaux libres.39

Grâce à son action anti-inflammatoire, notamment au travers de la suppression de cytokines inflammatoires (TNFα, IL-1β), le MSM peut protéger le cartilage et le liquide synovial, améliorant ainsi l’état de l’articulation. Il peut également diminuer les douleurs après une pratique sportive.39,40

Plusieurs études cliniques sur l’arthrose ont souligné que la prise de MSM permettait de diminuer la douleur, ainsi que la raideur et le gonflement de l’articulation, entraînant une amélioration des fonctions physiques et des performances quotidiennes. Cela se traduit par une amélioration des scores VAS (échelle continue de la douleur), WOMAC (fonctions et douleur de l’articulation), SF36 (qualité de vie) et de l’Indexe de Lequesne (fonctions de l’articulation), ainsi que par une diminution possible de l’utilisation de médicaments anti-inflammatoires. Ses propriétés anti-inflammatoires et analgésiques en font donc un allié précieux pour améliorer les symptômes de l’arthrose et la qualité de vie quotidienne.39,41–45

La prise de MSM est également favorable en cas d’arthrite, car il permet d’atténuer l’inflammation, en réduisant l’expression de cytokines, certains processus cellulaires inflammatoire, ainsi que la quantité d’autres marqueurs tels que le peptide citrulliné anticyclique 2 (anti-CCP2), la protéine C-réactive (CRP) et le facteur rhumatoïde (RF).39,46

Ces effets semblent être potentialisés par une association avec du collagène ou de la chondroïtine-glucosamine.

Pour en savoir plus sur le MSM  

Cynorrhodon

Le cynorrhodon possède des pouvoirs antioxydants très puissants, grâce à une forte concentration de flavonoïdes, et contient plus de vitamine C que les agrumes. Il dispose également d’une forte concentration de folate, des vitamines A, B3, D et E, des caroténoïdes, du beta sitostérol, de l’acide malique, des tannins, du magnésium, du zinc, du cuivre, ainsi que des galactolipides spécifiques et des acides gras tels que l’acide linoléique, ce qui en fait un atout pour la santé apprécié depuis longtemps.47

Les fortes propriétés antioxydantes du cynorrhodon, de part un grand contenu en flavonoïdes et en composés phénoliques, protègent contre le stress oxydatif et assurent une bonne communication et adhésion entre les cellules. En augmentant l’activité des enzymes antioxydantes (comme les superoxydes dismutases, les catalases…), le cynorrhodon permet de diminuer les concentrations de radicaux libres (ROS) et d’oxydes d’azote (NO) qui peuvent endommager les tissus. Les extraits de cynorrhodon ont de plus un fort pouvoir anti-inflammatoire. En effet, grâce à leurs contenus en acides gras, ils inhibent les enzymes COX 1 et 2 ainsi que le métabolisme de l’acide arachidonique, qui induisent sinon de nombreux médiateurs inflammatoires. Ses galactolipides bloquent également la synthèse de cytokines, chémokines, prostaglandines inflammatoires par les cellules immunitaires, limitent la migration (chimiotaxie) des lymphocytes dans le sang, et réduisent la concentration sanguine de protéines C-réactives (CRP) inflammatoires. Certains de ces composants peuvent de plus modérer NFκB, dont la suractivation induit inflammation, dérégulation immunitaire et destruction des tissus.47–49

Les extraits de cynorrhodon, en particulier ses galactolipides, ont un effet protecteur sur le cartilage et sur les chondrocytes. Ils permettent de diminuer l’expression des gènes liés à l’inflammation (cytokines, NO, PGE2, chemokines…), ainsi que les gènes cataboliques dégradant la matrice extracellulaire, notamment ceux des MMP clivant le collagène et des aggregases.47,50,51 Le cynorrhodon pourrait également limiter l’inflammation du liquide synovial, pouvant être associé aux risques d’arthrose.52

Plusieurs études cliniques (placebo/double aveugle) ont souligné que la prise d’extraits de cynorrhodon durant au moins 3 mois était utile pour l’arthrose. En effet, elle permet de diminuer la douleur et la raideur de l’articulation, limitant la dose de médicaments anti-inflammatoires nécessaires. Elle entraîne aussi une augmentation des fonctions physiques (WOMAC score)1, ce qui souligne une diminution de la sévérité de la maladie.48,53,54 Le cynorrhodon est également efficace contre les douleurs chronique du dos. Ses propriétés anti-douleur sont d’autant plus alléchantes que, contrairement aux anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), le cynorrhodon n’influence pas la coagulation et n’a pas d’effets secondaires négatifs tels que les ulcères.47

Dans le cas de l’arthrite rhumatoïde, maladie auto-immune où notre système immunitaire attaque nos articulations, les dégâts des tissus sont liés à une grande quantité de radicaux libres et d’oxydes d’azote. Les forts pouvoirs antioxydants du cynorrhodon permettent de limiter leur production, protégeant les cellules de dommages à l’ADN et aux mitochondries et limitant ainsi la mort cellulaire.47

Au niveau des os, la présence d’une petite quantité des radicaux libres peut être bénéfique car elle signale la présence de tissus calcifiés à désagréger ou d’une blessure à cicatriser. Néanmoins, trop de stress oxydatif peut être lié à une augmentation de l’activité des ostéoclastes (résorption de l’os) et de protéines telles que les MMP (dégradation du collagène), ce qui va endommager la matrice extracellulaire et fragiliser la structure de l’os. C’est notamment le cas lors de l’ostéoporose. L’extrait de cynorrhodon, grâce à ses effets antioxydants, permet réguler ce processus et donc d’augmenter la densité minérale de l’os. Il va également stimuler la différentiation d’ostéoblastes (formation de tissus osseux), ainsi que la synthèse de collagène.47

Pour en savoir plus sur le cynorrhodon  

Vitamines C, E, B3, K2, D3

Les bienfaits de la vitamine C pour la santé ne sont plus à démontrer, celle-ci supportant presque toutes les fonctions de notre corps. Au niveau des articulations, la vitamine C est un important régulateur du métabolisme du cartilage et des os, notamment en influençant la différentiation des chondrocytes (cellules du cartilage) et des ostéoblastes (cellules formant le tissu os).55 Une augmentation significative du nombre de fibres de collagène a également pu être observée ainsi qu’une accélération de la cicatrisation des fractures.56  La vitamine C est clé pour maintenir des articulations en bonne santé et pour prévenir l’apparition d’arthrose et d’inflammation. 57
En effet, la prise de vitamine C permet de diminuer la perte de cartilage et de prévenir l’apparition d’arthrose en diminuant l’inflammation et le stress oxydatif, la mort cellulaire et la synthèse de MMP dégradant le collagène.58 Plus précisément, l’utilisation régulière de vitamine C pourrait diminuer de 11% le risque de développer une arthrose (mais pas vraiment stopper sa progression)59 et limiter les lésions de la moëlle épinière du genou ainsi que la taille du plateau osseux, qui sont des éléments importants des pathologies articulaires.60 De plus, il existe une association entre une carence en vitamine C et les douleurs musculosquelettiques aigües et chroniques, alors que sa supplémentation pourrait les réduire et améliorer la qualité de vie du patient.61 Une thérapie de vitamine C permet de diminuer la douleur et l’utilisation d’antidouleurs chez les personnes ayant un début d’arthrose tout en augmentant la qualité de vie de tous.57 Elle est également utile pour diminuer la douleur (Syndrome de douleur régionale complexe de type I) après une fracture62 et limite la chute de vitamine C sanguine observée après une chirurgie arthroplastie ainsi que le risque d’arthrosfibrose63. Selon l’EFSA, elle est nécessaire au fonctionnement normal du cartilage et des os, et protège contre le stress oxydatif.*

Même si certains résultats sont conflictuels concernant les propriétés de la vitamine D pour soulager les symptômes de l’arthrose, la supplémentation en vitamine D a pu être associée à un ralentissement significatif des anormalités du genou (structure de l’articulation et composition du cartilage).64 De même, elle a permis d’augmenter la force et les performances de l’articulation touchée ainsi que la qualité de vie globale. L’inflammation et les dommages oxydatifs de ces patients avaient également nettement diminué, améliorant le fonctionnement des protéines et de l’ADN.65,66 Au contraire, une carence en vitamine D semble être un facteur de risque de l’arthrose. 65,67 De plus, la prise de vitamine D pourrait limiter la douleur qui peut être décuplée par une carence.68 Concernant l’arthrite rhumatoïde, il semblerait que beaucoup de patients aient une carence en vitamine D, ce qui pourrait être lié à la sévérité de la maladie.69,70 De plus, la supplémentation en vitamine D pourrait limiter les douleurs musculosquelettiques et prévenir l’ostéoporose pour ces patients.69 En effet, la vitamine D est un médiateur important et est impliquée dans la régulation de réponses immunitaires variées (surtout adaptatives) et de l’inflammation, rôles essentiels dans des maladies auto-immunes telles que l’arthrite.71 Selon l’EFSA, elle est nécessaire au maintien normal des os et du niveau de calcium, et associée au calcium, peut réduire déminéralisation des os menant aux fractures ostéoporotiques.*

La vitamine E est un antioxydant et anti-inflammatoire puissant. Elle peut donc mitiger le stress oxydatif qui est un des mécanismes pouvant mener et accentuer la dégénération biomoléculaire de l’articulation causant l’arthrose. 72, 73 Elle peut également limiter l’inflammation dans le liquide synovial et du cartilage, ainsi que la douleur.74, 75  Des études ont souligné que les personnes souffrant d’arthrose sont souvent carencées en vitamine E, alors que sa supplémentation pourrit limiter les risques et retarder la progression de l’arthrose, grâce à différents mécanismes (antioxydants, hormonaux, immunitaires, vasculaires, maintenant les muscles squelettiques, régulant le métabolisme cellulaire…).72,76 De même, elle peut prévenir la destruction de l’articulation, notamment en calmant l’inflammation, dans des modèles d’arthrite rhumatoïde.77  Selon l’EFSA, elle protège contre le stress oxydatif.*

La vitamine K est impliquée dans la minéralisation de l’os et du cartilage, ainsi que dans la régulation des gènes de la matrice du cartilage articulaire et certaines réactions enzymatiques.78 Les personnes en carence de vitamine K sont plus à risque d’avoir des dommages au cartilage et à l’os sous-chondral,  et ainsi de développer de l’arthrose et autres maladies articulaires78–81 , alors qu’un apport journalier suffisant semblerait être protecteur.82 Pour les personnes déficientes en vitamine K atteintes d’arthrose, une prise de vitamine K bénéficie aux articulations.83 De même, l’apport d’assez de vitamines K  et D combinées permet une augmentation de la vitesse de marche  et de la facilité à se lever d’une chaise pour les personnes ayant une arthrose du genou.84 La vitamine K est bien-sûr également essentielle à la bonne santé des os, impactant leur solidité et leur métabolisme, notamment en promouvant l’activation des cellules assurant la formation osseuse (ostéoblastes) et des protéines minéralisant la matrice osseuse extracellulaire.85  En plus de son rôle dans la minéralisation, la vitamine K semble avoir une action anti-inflammatoire, bien utile pour de nombreuses maladies chroniques (cardiovasculaires, arthrose, ostéoporose…).86,87 Elle pourrait notamment réduire le niveau de CRP inflammatoire chez les patients atteints d’arthrite rhumatoïde. Une étude clinique a souligné l’amélioration de la maladie (moins d’inflammation et de protéines détruisant la matrice extracellulaire) après 3 mois de prise de vitamine K.88 Selon l’EFSA, elle est nécessaire au maintien normal des os.*

Bien que peu étudiées, les vitamines B pourraient aussi être impliquées dans la santé osseuse. La vitamine B3, aussi appelée niacine, permet de réduire efficacement le stress oxydatif,89,90 souvent très présent dans les maladies squelettiques. Elle pourrait donc jouer un rôle sur les symptômes de l’arthrose, améliorant l’état de l’articulation.91,92

Minéraux (zinc, manganèse, cuivre, sélénium, calcium)

Le zinc est antioxydant puissant et est impliqué dans la prolifération des chondrocytes (cellules du cartilage). Ainsi, la supplémentation en zinc pourrait prévenir la progression de l’arthrose.93 De même, une déficience en zinc semble corrélée à l’inflammation et la progression de l’arthrite rhumatoïde94,95, alors qu’une supplémentation en zinc pourrait réduire la douleur, la raideur, le gonflement, l’inflammation et la prise d’analgésiques chez la patients atteints d’arthrite psoriasique.96 Le zinc semble également jouer un rôle important pour prévenir voire soigner l’ostéoporose, car il stimule la minéralisation de l’os et la formation d’os par les ostéoblastes et inhibe la résorption d’os par les ostéoclastes.97,98 La dose journalière recommandée de zinc est de 10mg/j, une consommation trop importante peut entraîner des nausées ou des maux de tête. Selon l’EFSA, il est nécessaire au maintien normal des os et protège contre le stress oxydatif.*

Le manganèse et le cuivre sont essentiels pour le métabolisme des os, car ils sont des cofacteurs pour plusieurs enzymes. Leur supplémentation permet d’augmenter la densité minérale des os, en faisant de précieux alliés contre l’ostéoporose.99,100 Ces minéraux, notamment lorsqu’associés au zinc, sont en effet très efficaces pour limiter la perte osseuse.98
Le manganèse peut jouer un rôle important dans la formation du cartilage et du collagène osseux et la minéralisation de l’os.  Il est aussi présent dans plusieurs enzymes antioxydantes, permettant de limiter les radicaux libres.101 Ces propriétés antioxydantes sont notamment importantes pour limiter l’inflammation dans l’arthrite rhumatoïde : il peut en effet agir sur les enzymes régulant la quantité d’oxyde nitrique, particulièrement dans le liquide synovial.102 Le manganèse, surtout si combiné à la glucosamine et la chondroïtine, semble efficace pour alléger les symptôme de l’arthrose103, notamment en modulant le métabolisme du cartilage et du liquide synovial.104 Le manganèse est également impliqué pour le bon fonctionnement immunitaire, pour la régulation de la glycémie, la digestion, la reproduction, la croissance osseuse…101  Selon l’EFSA, il est nécessaire au maintien normal des os et à la formation de tissu conjonctif, et protège contre le stress oxydatif.* 
Le cuivre est tout aussi important pour la résistance et la minéralisation des os, et pour la prévention d’anormalités squelettiques et l’ostéoporose. Il permet notamment de favoriser les liaisons entre les chaines de collagène, de limiter les radicaux libres en étant cofacteurs d’enzymes antioxydantes et d’inhiber directement la résorption de l’os par les ostéoclastes.98 Une carence en cuivre peut donc entraîner des problèmes squelettiques tel l’ostéoporose, ainsi que dermatologiques, immunitaires ou cardiovasculaires, mais une trop grande consommation de cuivre a également été associée avec un risque élevé de fractures.105 Selon l’EFSA, il est nécessaire au maintien normal des tissus conjonctifs, et protège contre le stress oxydatif.*
Attention, des effets néfastes, notamment neurologiques, peuvent arriver avec une consommation supérieure à 11mg/jour pour le manganèse (2mg = DJA) et gastro-intestinaux avec plus de 10mg/jour de cuivre (1mg = DJA).100

Le calcium est le minéral connu par excellence pour la santé de nos os et le maintien d’une bonne minéralisation de la masse osseuse.98 Néanmoins, les experts soulignent l’importance qu’il soit combiné à de la vitamine D pour augmenter la densité minérale de l’os, limiter l’ostéoporose ainsi que certaines fractures, même si les résultats sont dans ce dernier cas plus mitigés.106,107 En effet, la vitamine D régule l’absorption intestinale du calcium.108 Des études suggèrent qu’il est même plus efficace de les prendre avec du zinc, du cuivre et du manganèse pour augmenter la santé osseuse.98  Une bonne prise de calcium semble également corrélée à une diminution du risque d’arthrose du genou,109 ce qui pourrait être expliqué par l’inhibition de la mort des cellules du cartilage (chondrocytes) grâce au blocage de voies cellulaires inflammatoires (COX-2).110 Selon l’EFSA, il est nécessaire au maintien normal des os, et, associé à la vitamine D, peut réduire déminéralisation des os menant aux fractures ostéoporotiques.*
Néanmoins, une prise de calcium trop importante (au-dessus de 1000mg/jour en plus de celui dans une alimentation normale) peut entraîner des complications cardiovasculaires, rénales ou gastrointestinales.111  

Le sélénium est un nutriment essentiel pour les sélénoprotéines, qui fonctionnent comme antioxydants régulant l’inflammation et influencent le métabolisme osseux (prolifération des ostéoblastes et inhibition des ostéoclastes résorbant l’os). 98,112 Une bonne prise de sélénium a été associée à une bonne minéralisation osseuse.113,112 Ses propriétés soulignent comment il pourrait ainsi fournir une certaine protection à l’arthrose, l’arthrite rhumatoïde, l’ostéoporose et les dommages osseux du stress oxydatif.98,114 Concernant l’arthrose, le sélénium combiné aux vitamines A, B2, B6, C et E permettrait de limiter la maladie, notamment grâce à la réduction du stress oxydatif.115 Une étude a souligné que combiner du sélénium avec les vitamines C et E serait encore plus efficace pour la prévention des altérations osseuses menant à l’ostéoporose.116 Au contraire, une carence en sélénium augmente la résorption de l’os, et diminue le volume et la densité minérale de l’os. Dans ce sens, les personnes déficientes en sélénium sont plus à risque d’avoir de l’ostéoporose et des fractures ostéoporotiques.98 De même, une carence en sélénium a été corrélée avec le risque d’arthrite rhumatoïde, dans laquelle l’inflammation et le stress oxydatifs jouent un rôle important.117 Selon l’EFSA, il protège contre le stress oxydatif.*

Le sélénium possède également un rôle important dans le bon fonctionnement des systèmes immunitaire, musculosquelettique, nerveux, endocrinien, cardiovasculaire et reproductif.118 La consommation de sélénium en Europe est souvent trop faible,119 la dose de sélénium recommandée étant autour de 55mg/jour, mais un apport supérieur à 400mg/jour peut être toxique.120

Gentiane, edelweiss, melon

Plantes des alpes utilisées traditionnellement pour leurs vertus sur la santé, les propriétés de la gentiane et l’edelweiss sont intéressantes.

La gentiane a un effet analgésique qui permet de diminuer les douleurs inflammatoires persistantes. Elle peut en effet moduler la transmission de la douleur et diminuer l’expression de certains récepteurs à la douleur dans le cerveau. Cet effet sur le système nerveux central pourrait être dû aux différents composés que la gentiane contient (gentiopicrosides, swertiamarine, sweroside). La gentiane permettrait également l’amélioration des performances d’endurance.121,122 La gentiane a été utilisée traditionnellement pour soigner l’inflammation des articulations, notamment lors d’arthrite rhumatoïde. En inhibant COX-2 et la sécrétion de cytokines inflammatoires, celle-ci semble en effet y être efficace.123

La prise orale d’edelweiss peut avoir de nombreux bienfaits sur la santé : elle est anti-inflammatoire, analgésique et antioxydante.124,125 Sa puissance anti-inflammatoire se voit notamment avec la diminution de la sécrétion de cytokines inflammatoires et l’inhibition de la chimiotaxie, c’est-à-dire la baisse de l’accumulation des leucocytes (globules blancs) dans les tissus inflammés.124,125

Pour en savoir plus sur la gentiane et l’edelweiss

Les propriétés du melon, même s’il ne vient pas des Alpes, ne sont pas non plus à négliger. En effet, celui-ci est riche en SOD, une enzyme antioxydante essentielle à notre bon fonctionnement. Swiss Alp Health utilise un extrait spécial Extramel®, hautement dosé en SOD. Plusieurs études ont souligné les propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires du melon, permettant de réduire la production de cytokines inflammatoires et de radicaux libres, ainsi que de stimuler la production de cytokine anti-inflammatoire (IL-10) par les macrophages.126 Il est également utile pour limiter la fatigue mentale et musculaire, ainsi que le stress.127

L’arthrose est souvent associée avec une augmentation du stress oxydatif,128 car celui-ci peut entraîner différentes réponses inflammatoires, la mort de cellules du cartilage, la dégradation de la matrice extracellulaire, la dysfonction de l’os sous-chondral, l’augmentation de la douleur etc.129,130 Il a été montré que les gènes produisant la SOD étaient peu exprimés chez les personnes ayant de l’arthrose131,132 mais pas chez d’autres personnes du même âge, ce qui encourage sa prise orale,133,134 surtout que les propriétés de la SOD du melon sont préservées durant la digestion.126 Chez les rats, l’ingestion de SOD peut ainsi permettre de réduire la douleur, les dérangements articulaires et la production de cytokines inflammatoires et ainsi permettre de protéger les cellules du cartilage articulaire.135 Chez les chevaux, l’ingestion de SOD peut limiter l’oxydation et l’inflammation dans les articulations, préserver l’intégrité du cartilage et alléger les douleurs articulaires.136

En savoir plus sur les douleurs articulaires, l’arthrose, l’inflammation,  les muscles, les thérapies manuelles ou les bienfaits du sport

 

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Indications :
Les compléments alimentaires ne doivent pas être utilisés en remplacement d’une alimentation variée. L’apport journalier recommandé ne doit pas être dépassé. En général, les compléments alimentaires ne conviennent pas aux femmes enceintes et allaitantes, aux enfants et adolescents. Tenir hors de portée des enfants.

 

* EFSA :allégations officielles de santé de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (European Food Safety Authority). Une allégation de santé EFSA est une déclaration concernant une relation entre une denrée alimentaire et la santé. La Commission européenne autorise différentes allégations de santé à condition qu’elles soient fondées sur des preuves scientifiques.

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